
La diversification économique occupe une place centrale dans la stratégie du Fonds RSE État gabonais–Eramet Comilog. Conçu comme un outil de responsabilité sociétale à fort impact, le Fonds ne se limite pas au financement d’infrastructures sociales, mais s’attache également à soutenir l’émergence d’activités économiques durables, capables de générer des emplois et de renforcer la résilience des territoires.
Le Fonds d’Amorçage constitue l’un des instruments clés de cette politique. Mis en œuvre au cours des trois dernières années, il a permis de financer la création de plus de trois cent vingt micro-entreprises réparties dans trente-trois secteurs d’activités porteurs. Ces initiatives sont implantées dans treize localités du Gabon, illustrant une volonté de diffusion territoriale des opportunités économiques.
Les secteurs concernés couvrent un large éventail d’activités, allant de l’agriculture à l’artisanat, en passant par les services, la transformation agroalimentaire et les métiers émergents. Cette diversité sectorielle répond à un double objectif : réduire la dépendance économique à un nombre limité d’activités et favoriser l’émergence de chaînes de valeur locales.
La création de micro-entreprises a entraîné la génération de nombreux emplois durables, principalement au bénéfice des jeunes. Dans un contexte marqué par les défis de l’insertion professionnelle, cette approche contribue à offrir des perspectives concrètes à une frange importante de la population active, tout en stimulant l’esprit entrepreneurial.
La gouvernance du Fonds RSE joue un rôle déterminant dans l’efficacité de cette stratégie de diversification. Les projets soutenus sont sélectionnés sur la base de critères précis, intégrant la viabilité économique, l’impact social et l’ancrage local. Le suivi et l’évaluation permettent d’ajuster les dispositifs d’accompagnement et de maximiser les chances de pérennité des entreprises créées.
Cette rigueur s’inscrit dans une vision plus large de la responsabilité sociétale, où la performance économique est indissociable de l’impact social. Les investissements réalisés visent à répondre aux besoins des communautés tout en créant des dynamiques économiques endogènes, capables de se maintenir au-delAà des phases de financement initial.
À Bakoumba, la ferme agro-sylvo-pastorale illustre cette approche intégrée. En combinant production agricole, élevage et transformation locale, le projet ambitionne de renforcer la sécurité alimentaire tout en créant des emplois et en valorisant les ressources locales. Il s’agit d’un modèle reproductible, susceptible d’inspirer d’autres territoires confrontés aux mêmes enjeux de diversification.
À Moanda, les investissements dans l’éducation, l’eau, l’énergie et les infrastructures urbaines créent un environnement propice au développement économique. L’amélioration du cadre de vie et des services de base est perçue comme un préalable à l’émergence d’initiatives entrepreneuriales et à l’attractivité du territoire.
Les responsables du Fonds RSE soulignent que la diversification économique ne peut être dissociée d’une gouvernance rigoureuse. Concertation avec les acteurs locaux, traçabilité des décisions et redevabilité constituent les piliers d’un dispositif destiné à garantir l’efficacité et la cohérence des interventions.
En articulant investissements sociaux, infrastructures structurantes et soutien à l’entrepreneuriat, le Fonds RSE État gabonais–Eramet Comilog s’inscrit dans une logique de développement durable, où la création de valeur économique va de pair avec l’amélioration des conditions de vie des populations.

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