Le Gouvernement de la Transition a pour mission de répondre aux attentes des citoyens gabonais et de mettre en œuvre les réformes nécessaires pour assurer le développement du pays. Toutefois, certains ministres n’ont pas été à la hauteur des défis qui leur ont été confiés. Une évaluation rigoureuse s’impose pour déterminer qui, parmi eux, mérite de poursuivre sa mission et qui doit être remplacé.
Voici notre regard du Gouvernement Ndong Sima
Premier Ministre, Chef du Gouvernement : Raymond Ndong Sima
Note : 2/10
Évaluation : Le Premier Ministre Raymond Ndong Sima a montré une opposition marquée aux directives du Chef de l’État, ce qui a considérablement ralenti l’action du gouvernement. Ses ambitions politiques personnelles ont pris le pas sur l’efficacité de la gouvernance, au détriment des objectifs fixés pour la période de transition.
Recommandation : Il est impératif de le remplacer pour permettre au Gouvernement de la Transition de fonctionner de manière plus cohérente et surtout d’accélérer les réformes nécessaires pour le bien du peuple gabonais. Le leadership doit être recentré autour des priorités nationales et de l’exécution efficace du programme de transition, pas sur des ambitions personnelles.
Vice-Premier Ministre, Ministre de la Planification et de la Prospective : Alexandre Barro Chambrier
Note : 7/10
Évaluation : Alexandre Barro Chambrier a su présenter des plans ambitieux pour le développement du pays. Cependant, certains projets ont souffert d’un manque d’exécution rapide. Son approche est globalement positive, mais il est nécessaire qu’il accélère le rythme des réformes.
Recommandations : Maintenu, avec une demande d’amélioration dans l’exécution des projets.
Ministre de la Réforme des Institutions : Murielle Minkoue épse Mintsa
Note : 5/10
Évaluation : La réforme des institutions a connu des avancées, mais les résultats sont encore insuffisants. Le rythme des réformes doit être accéléré pour répondre aux attentes du peuple et de la période de transition.
Recommandations : Doit être maintenue, mais doit changer de Ministère. Pourquoi devenir Garde des Sceaux?
Ministre des Affaires Étrangères, Chargé de l’Intégration Sous-Régionale et des Gabonais de l’Étranger : Régis Onanga Ndiaye
Note : 6.5/10
Évaluation : Bien que des efforts aient été faits, il reste des défis dans la gestion des affaires étrangères, notamment en matière de réactivité et de fermeté. Des améliorations sont nécessaires pour renforcer la position du Gabon sur la scène internationale. Recommandations : Doit rester en poste avec un sursis de 3 mois.
Ministre de la Défense Nationale : Brigitte Onkanowa
Note : 8/10
Évaluation : La sécurité nationale a été bien gérée sous sa direction, assurant la stabilité du pays. Son engagement envers la défense nationale est indéniable.
Recommandations : Maintenue, pour continuer à assurer la sécurité nationale.
Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité : M. Hermann Immongault
Note : 8/10
Évaluation : M. Hermann Immongault s’impose comme l’une des rares satisfactions de ce gouvernement de transition. Grâce à sa gestion efficace, plusieurs objectifs cruciaux en matière de sécurité intérieure ont été atteints. Son engagement a permis de maintenir l’ordre et de renforcer la sécurité nationale durant cette période critique. Sa capacité à naviguer les défis complexes de son ministère est remarquable, faisant de lui un pilier dans l’administration actuelle.
Recommandations : Maintien dans ses fonctions sans hésitation.
Ministre de la Justice, Garde des Sceaux : Paul-Marie Gondjout
Note : 5/10
Évaluation : La réforme judiciaire est encore en attente de résultats concrets. Le secteur de la justice doit être une priorité pour garantir l’État de droit.
Recommandation : Doit être muté.Il n’est pas à sa place.
Ministre Chargé de Missions à la Présidence de la République, Porte-Parole du CTRI : Ulrich Manfoumbi Manfoumbi
Note : 8/10
Évaluation : Ulrich Manfoumbi a su communiquer efficacement les actions du CTRI, renforçant ainsi la stabilité du pays en cette période de transition. Sa gestion a été exemplaire.
Recommandations : Maintien dans ses fonctions sans hésitation.
Ministre de la Santé : Pr. Adrien Mougougou
Note : 6/10
Évaluation : Des efforts ont été réalisés pour améliorer le système de santé grâce à l’intervention personnelle du Chef de l’Etat, mais des défis persistent notamment dans la gestion des ressources et l’accès aux soins à travers les régions sanitaires.
Recommandations : Maintenu, avec une demande d’amélioration des services de santé et une meilleure gestion des ressources.
Ministre de l’Éducation Nationale, de la Formation Professionnelle, Chargé de la Formation Civique : Camélia Ntoutoume Leclercq
Note : 8/10
Évaluation : Camélia Ntoutoume Leclercq a montré un engagement fort envers la réforme de l’éducation et la formation professionnelle. Les multiples initiatives prises ont eu un impact positif sur le système éducatif.
Recommandations : Maintenue, avec des encouragements pour poursuivre les réformes.
Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche Scientifique et de l’Innovation Technologique : Hervé Ndoume Essingone
Note : 7.5/10
Évaluation : Sous sa direction, le secteur de l’enseignement supérieur a vu des améliorations, bien que des défis persistent. La recherche scientifique a bénéficié d’une attention accrue, ce qui est encourageant.
Recommandation : Maintenu, avec un appel à intensifier les efforts dans la recherche et l’innovation.
Ministre de l’Économie et des Participations : M. Mays Mouissi
Note : 5.5/10
Évaluation : M. Mays Mouissi a encore du chemin à parcourir pour mériter pleinement le titre de “petit génie” que lui a attribué le Président. Bien qu’il soit actif sur les plateaux TV étrangers, son efficacité au sein du ministère reste limitée. Les résultats attendus sur le plan économique peinent à se concrétiser, et ses actions demeurent en deçà des attentes placées en lui.
Recommandations : Doit être démis de ses fonctions. Une démission volontaire serait un geste d’intégrité et de courage.
Ministre des Comptes Publics : M. Charles Mba
Note : 5.5/10
Évaluation :M. Charles Mba n’a pas su répondre aux attentes en matière de gestion des finances publiques. Ses réformes ont manqué de rapidité et d’efficacité, laissant le secteur financier dans l’incertitude. Son manque de résultats concrets a affaibli la confiance dans sa capacité à mener ce ministère stratégique.
Recommandation :Doit être démis de ses fonctions.
Ministre du Pétrole : Marcel Abeke Note : 5/10
Évaluation : Le secteur pétrolier, essentiel pour l’économie du Gabon, a été bien dirigé sous sa supervision, malgré les défis globaux. Il a su naviguer les complexités du marché pétrolier avec compétence.
Recommandations : Maintenu, avec une surveillance continue des fluctuations du marché.
Ministre des Travaux Publics : Flavien Nzengui Nzoundou
Note : 7.5/10
Évaluation : Les efforts pour moderniser les infrastructures ont été visibles, bien que l’exécution de certains projets ait été ralentie. Une accélération des travaux est nécessaire.
Recommandations : Maintenu, avec une demande d’efforts supplémentaires pour accélérer les projets.
Ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre : Ludovic Megne
Note : 2.5/10
Évaluation : Les problèmes de logement et d’urbanisme persistent, sans réponse adaptée sous la direction de Ludovic Megne. Le développement urbain nécessite une gestion plus proactive, efficace et efficiente.
Recommandations : À remplacer immédiatement.
Ministre de l’Énergie et des Ressources Hydrauliques : Jeannot Kalima
Note : 3/10
Évaluation : Le secteur de l’énergie a connu des difficultés, notamment en matière de gestion des ressources hydrauliques et d’approvisionnement en électricité dans tout le Gabon comme jamais auparavant.
Recommandations : À remplacer, pour renforcer la gestion des ressources énergétiques.
Ministre du Travail et de la Lutte contre le chômage : Adrien Nguema Mba
Note : 3.5/10
Évaluation : La situation de l’emploi demeure préoccupante, avec peu d’avancées notables en termes de création d’emplois et de lutte contre le chômage.
Recommandation : À remplacer, pour impulser une politique plus dynamique en matière d’emploi.
Ministre de la Fonction Publique et du renforcement des Capacités : Louise Boukandou
Note : 4/10
Évaluation : La réforme administrative avance lentement, et la modernisation de la fonction publique n’a pas encore montré d’effets significatifs.
Recommandations : À remplacer, pour insuffler un nouvel élan dans ce département hautement stratégique.
Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche : Jonathan Ignoumba
Note : 2/10
Évaluation : Le secteur agricole est resté en crise, sans qu’aucune réforme majeure ne soit mise en place pour soutenir les agriculteurs ou moderniser le secteur.
Recommandations : À remplacer, en raison d’un manque de résultats concrets.
Ministre de la Communication et des Médias, Porte-Parole du Gouvernement: Laurence Ndong
Note : 5/10
Évaluation : Malgré une certaine volonté de moderniser les infrastructures de communication, les résultats peinent à se concrétiser. Seulement 2 conférences de presse en une année pour celle qui devait être considérée comme le perroquet national.
Recommandation : Peut être maintenue mais doit changer de portefeuille ministérielle.
Ministre de l’Économie Numérique et des Nouvelles Technologies de l’Information : Bonjean Frédérik Mbaza
Note : 2.5/10
Évaluation : Malgré les opportunités dans le secteur du numérique, les actions entreprises n’ont pas permis de positionner le Gabon en tant que leader dans ce domaine. Une vision plus claire et des initiatives plus audacieuses sont nécessaires.
Recommandations : Doit retourner en caserne.
Ministre de l’Environnement, du Climat et du Conflit Homme-Faune : Arcadie Svetlana Minguengui Ndomba épse Nzoma
Note : 1.5/10
Évaluation : Son action ministérielle a été marquée par une inaction face aux défis environnementaux cruciaux. Les problèmes de conflits homme-faune et les questions climatiques n’ont pas reçu l’attention nécessaire.
Recommandations : À remplacer dans l’immédiat en raison de l’inefficacité constatée.
Ministre de la Culture, de la Jeunesse, des Sports et des Arts : André Jacques Augand
Note : 3/10
Évaluation : Le secteur de la culture et des sports n’a pas bénéficié d’une forte impulsion sous sa direction. Les initiatives ont été trop limitées pour dynamiser ces secteurs clés pour la jeunesse gabonaise.
Recommandations : À remplacer, pour insuffler une nouvelle dynamique.
Ministre des Eaux et Forêts : Maurice Ntossui Allogo
Note : 6.5/10
Évaluation : Des progrès ont été réalisés dans la gestion des ressources naturelles, bien
que des défis subsistent, notamment en matière de protection de l’environnement.
Recommandation : Maintenu.
Ministre des Transports : Loic Moudouma Ndinga
Note : 4/10
Évaluation : Le secteur des transports n’a pas vu d’améliorations significatives sous sa direction outre les initiatives du CTRI.
Recommandations : À remplacer. Il parle plus qu’il n’agit. Pour un militaire, c’est regretable.
Ministre du Tourisme et de l’Artisanat : Pascal Ogowet Siffon
Note : 5/10
Évaluation : Le secteur touristique a montré des signes d’amélioration, mais le potentiel n’a pas été pleinement exploité. Le développement du tourisme et de l’artisanat doit être une priorité.
Recommandations : Maintenu avec un sursis de 3 mois.
Ministre des Mines : Gilles Nembe
Note : 6/10
Évaluation : Des progrès ont été réalisés dans le secteur minier, mais il reste des marges de progression pour maximiser les retombées économiques pour le pays.
Recommandation : Maintenu, avec une demande de résultats plus tangibles.
Ministre du Commerce, des PME/PMI, Chargé des Activités Génératrices de Revenus : Parfaite Amouyeme Ollame
Note : 5/10
Évaluation : Le soutien aux PME/PMI a été limité, et les activités génératrices de revenus n’ont pas connu de croissance significative malgré la volonté affichée du Ministre. Une approche plus proactive est nécessaire.
Recommandations : Maintenue au Gouvernement.
Ministre des Affaires Sociales : Nadine Natalie Awanang épse Anato
Note : 6/10
Évaluation : Des initiatives positives ont été prises pour améliorer les conditions sociales, mais les résultats concrets peinent à se matérialiser.
Recommandation : Maintenue, avec des objectifs clairs pour des résultats plus visibles.
Ministre de l’Industrie : François Mbongo Refamo Bourdette
Note : 5.5/10
Évaluation : François Mbongo Rafemo Bourdette a apporté de bonnes idées, mais son approche reste trop timide pour un ministre. Il doit comprendre l’importance de son rôle et assumer pleinement ses responsabilités à la tête du département ministériel.
Recommandation : Malgré sa volonté, il doit être remplacé pour insuffler une nouvelle dynamique au ministère.
Leave a Reply