L’odieux chantage des syndicalistes de la Comilog au Président de la Republique ou le danger de créer un précédent dommageable à l’image du Gabon auprès des investisseurs étrangers!

Le mouvement syndical déclenché en août 2024 à la Comilog prend une tournure inquiétante, laissant penser que les syndicalistes ne cherchent qu’une issue : la destitution de l’Administrateur Directeur Général de l’entreprise, Leod Paul Batolo.

L’analyse des événements confirme deux constats majeurs dans l’opinion publique :

1.⁠ ⁠Les syndicalistes n’ont jamais réellement souhaité trouver un terrain d’entente avec la direction générale de Comilog, en témoigne leur refus systématique de toute tentative de conciliation, qu’elle émane de la direction du travail, du ministère des mines ou des autres centrales syndicales.

2.⁠ ⁠Une ou plusieurs forces occultes semblent tirer les ficelles, dictant la conduite des leaders syndicaux.

Comment expliquer autrement leur mépris manifeste pour l’administration publique ? À chaque prise de parole, les insultes fusent, visant tantôt les services du ministère du Travail, tantôt le ministère des Mines, pourtant choisi comme médiateur. Ce dernier a même été accusé, lors de leur dernière Assemblée générale, d’être responsable de la situation, pour n’avoir pas trouvé le temps de les rencontrer à temps.

Ce que nous vivons aujourd’hui à la Comilog est sans précédent. Jamais un syndicat, même dans la fonction publique, n’a osé franchir une telle ligne rouge en menaçant directement le Président de la République de représailles si leurs revendications n’étaient pas satisfaites. Quelle est la source de cette assurance qui les pousse à défier ainsi l’autorité ?

« Si le Président de la République ne remplace pas notre mandataire social, nous arrêterons tout », avertit Ngomanda, Secrétaire général d’une des nombreuses centrales syndicales de la Comilog.

Le précédent dangereux que cela pourrait créer est préoccupant.

Céder aux revendications de ces syndicalistes enverrait un signal désastreux à tous les investisseurs, tant locaux qu’étrangers. Cela signifierait que le sort des dirigeants d’entreprises dépendrait désormais du bon vouloir de quelques employés mécontents, manipulés dans l’ombre. Il est important de rappeler que le Conseil d’administration de la Comilog, ainsi que l’État gabonais, ont tous deux exprimé leur soutien à l’Administrateur Directeur Général en place.

Si ces syndicalistes parviennent à obtenir gain de cause, quel message serait envoyé aux employés d’autres grandes entreprises comme Total, Maurel & Prom, Perenco, Sobraga ou Olam ? Cela reviendrait à leur dire qu’ils peuvent, à leur guise, exiger le départ de leurs dirigeants pour des raisons qui leur sont propres. Dans la fonction publique, les syndicats pourraient eux aussi réclamer le remplacement de ministres au gré de leurs humeurs.

Qu’en serait-il du mérite et des résultats ? Quelle crédibilité auraient encore les décisions des investisseurs dans un tel contexte ? Céder face à de telles pressions créerait un précédent extrêmement dangereux, menaçant la stabilité de l’économie gabonaise et la confiance des investisseurs dans notre pays.

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