Le Premier Ministre Chef du Gouvernement, Raymond Ndong Sima, a présidé l’ouverture des travaux de l’atelier sous régional qui avait pour thème: L’intelligence Artificielle : défis et opportunités le jeudi 5 décembre 2024 à Libreville en présence du Ministre de tutelle, le Général Bonjean Mbaza , de nombreux membres du gouvernement, ainsi que des représentants d’organismes onusiens et d’institutions spécialisées dans les technologies numériques.
Cet atelier s’inscrit dans le cadre des initiatives gouvernementales visant à promouvoir la transformation numérique du pays, un mois seulement après le lancement du programme ambitieux « Gabon Digital ». Il entend par ailleurs stimuler le dialogue entre décideurs, chercheurs, entrepreneurs et société civile. Une occasion de partager les meilleures pratiques et expériences réussies d’intégration de l’IA, d’identifier les défis spécifiques liés à l’adoption de l’IA en Afrique centrale, formuler des recommandations concrètes pour son intégration dans une perspective de diversification économique et de développement durable.
« Je suis heureux d’ouvrir cet atelier dédié à l’intelligence artificielle. Notre pays ne peut pas rester en marge des grandes avancées technologiques. Au contraire, nous devons nous inscrire pleinement dans cette dynamique et participer activement aux tendances de développement de cet outil, compte tenu de ses enjeux économiques, sociaux et stratégiques. “, a déclaré le Chef du Gouvernement.
Si l’usage et le développement de l’IA n’est pas sans poser des défis à savoir les questions d’éthique liée à la protection des données professionnelles et personnelles, le ministre de l’Économie numérique et des Nouvelles technologies de l’information, le général Bonjean-Frédérik Mbanza a souhaité que la question de l’IA soit abordée avec «une approche avant-gardiste» afin d’être un levier de croissance économique, de souveraineté et d’inclusion sociale.
Rappelons que l’IA offre des solutions concrètes pour relever les grands défis sociaux et environnementaux, mais une adoption efficace nécessite une réflexion sur ses implications éthiques, ses infrastructures numériques et les compétences spécialisées.
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