C’est du moins ce qu’a laissé entendre le ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et du Cadastre, Ludovic Megne Ndong dans un communiqué officiel. Une mise en garde qui a essentiellement pour but de permettre aux entreprises en charge de la réalisation des travaux de contournement du Grand Libreville, de les exécuter en toute quiétude.
En effet, dans le cadre de l’accélération de la mise en œuvre de la politique de développement, le Chef de l’Etat de la Transition a démarré la construction de la voie de contournement du Grand Libreville, dont le tracé part de Malibé au lieudit Neuf provinces jusqu’à Coco-Beach, en traversant respectivement les communes d’Akanda, Libreville, Owendo et Ntoum.
Sur l’emprise de ce linéaire objet d’une déclaration d’utilité publique, il est par ailleurs prévu la construction des infrastructures structurant telles que les services de santé, des écoles, des immeubles à usage de bureaux, des logements, des équipements sportifs ainsi que des parcelles de terrains à bâtir qui seront mises à la disposition des gabonais.
Cependant, en dépit de toutes les campagnes de sensibilisation effectuées par les autorités compétentes et des actions menées sur le terrain, les services du ministère de l’Habitat ont indiqué avoir constaté pour le déplorer, une recrudescence des travaux de construction par des tiers et des occupations anarchiques et illégales dans cette emprise.
A cet effet, le membre du gouvernement a dans son communiqué condamné ces agissements et a tenu à mettre en garde leurs auteurs quant aux sanctions prévues par la réglementation en vigueur en République gabonaise, notamment la destruction immédiate de toutes les constructions concernées sans indemnisation.
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