Perquisition chez HPO : Des documents compromettants liés à des accusations de viol et d’inceste saisis

Bruno Obiang Mve, le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville vient de révéler les détails d’une affaire impliquant des accusations graves de viol et d’inceste. Madame BL, résidant à Libreville, a engagé des poursuites judiciaires contre son ex-conjoint, HPO, qu’elle accuse d’avoir abusé de leur fille, OME. Ces faits, jugés d’une extrême gravité, sont poursuivis en vertu des articles 256, 259 et 261-7 du Code pénal gabonais.

Dès la mise en accusation, le ministère public a rapidement ouvert une enquête. L’accusé, HPO a été convoqué le 20 novembre 2024 pour être entendu, mais celui-ci ne s’est jamais présenté, choisissant d’envoyer ses avocats à sa place.

Dans le cadre de cette affaire, les autorités ont entamé une procédure d’interpellation, accompagnée de plusieurs perquisitions dans des propriétés associées à HPO, notamment dans le quartier de Tahiti.

Ces opérations ont conduit à la saisie d’une somme conséquente de 179 645 449 francs CFA ainsi que de documents considérés comme hautement sensibles. Certains de ces éléments pourraient représenter une menace pour la sûreté de l’État, justifiant l’ouverture d’une enquête parallèle.

Le 25 novembre 2024, le dossier relatif aux accusations de viol et d’inceste a été officiellement transmis à la justice, marquant l’ouverture d’une information judiciaire. Toutefois, malgré les efforts déployés par les forces de l’ordre, HPO reste introuvable, et les recherches se poursuivent intensivement.

Les différentes perquisitions ont également permis la saisie de biens de valeur, entre autres des montres et des bijoux, qui ont été placés sous séquestre au profit du Trésor public.

Contrairement à certaines rumeurs diffusées sur les réseaux sociaux, aucune maison n’a été scellée et les enfants de l’accusé n’ont pas été expulsés. En sus, les clés des propriétés perquisitionnées ont été remises au fils de HPO.

Outre les accusations d’ordre familial, les documents saisis lors des perquisitions soulèvent de sérieuses inquiétudes.

En effet, leur contenu, encore confidentiel, pourrait avoir des répercussions significatives sur la sécurité nationale.

Une enquête distincte a été ouverte afin d’évaluer leur portée et leurs implications potentielles.

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