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Trois mois de bourses impayés : les étudiants gabonais précarisés en Turquie

Trois mois de bourses impayés : les étudiants gabonais précarisés en Turquie

Après les cas des étudiants gabonais signalés à Cuba et aux États-Unis, c’est au tour des étudiants gabonais boursiers inscrits en Turquie de tirer une sonnette d’alarme après trois mois de retard de paiement de bourses de la part de l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) conduite par Ruphin Ndjambou.

Depuis plusieurs mois, l’Agence nationale des bourses du Gabon (ANBG) peine à payer les allocations d’études des étudiants, aussi bien sur le territoire national qu’à l’étranger. Certains accusent aujourd’hui un retard de trois mois, d’autres de deux mois. Une situation qui plonge ces étudiants boursiers de l’étranger en particulier dans la tourmente, mettant ainsi en danger l’avenir de ces jeunes compatriotes.

En effet, les étudiants gabonais poursuivant leur scolarité en Turquie peinent à subvenir à leur besoin. En plus de l’inflation dont fait face ce pays d’accueil, ces compatriotes n’auraient pas perçu leurs bourses depuis 3 mois. « Avec l’inflation galopante et les loyers élevés, nous sommes incapables de subvenir à nos besoins élémentaires. Pour beaucoup d’entre nous, issus de familles modestes, cette bourse est notre seul moyen de subsistance », a indiqué un de ces étudiants.

Pour certains observateurs, cette situation met non seulement en lumière les failles dans la gestion des bourses et les conséquences désastreuses sur les étudiants, dont beaucoup risquent l’exclusion et l’abandon scolaire. Mais aussi et surtout met à mal la réputation du pays à l’international car ces jeunes gabonais se retrouvent en majorité précarisés et en situation illégale.

Notons qu’étant dans l’incapacité de renouveler leur carte de séjour faute d’un certificat d’étudiant actif délivré par l’université. Ces étudiants craignant d’être arrêtés, se confineraient chez eux. Pour ne rien arranger, les universités menacent d’augmenter les frais de scolarité pour compenser les manques à gagner liés aux retards de paiement. Toute chose qui aggrave leur situation.

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