La décision du ministre de l’Education Nationale, Camélia Ntoutoume Leclercq de suspendre de ces fonctions le désormais ancien Directeur Général de l’École normale supérieure (ENS), le Pr Rufin Didzambou ne passe pas auprès des Syndicats de cet établissement qui ont récemment déposé un préavis de grève au cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur, Pr Hervé Ndoume Essingone.
Dénonçant une décision qualifié d’injuste, le Snec-ENS et la Force de réflexion et d’actions pour l’Enseignement supérieur (FRAPES) ont entre autres fustigé la nomination d’un nouveau Directeur Général à la tête de l’École normale supérieure. Jugeant que le membre du gouvernement outrepasse ses prérogatives, ces derniers ont décidé de lancer un mouvement d’humeur.
« Le Ministre de l’Education Nationale n’a pas le pouvoir de nommer ni de révoquer le Directeur Général de l’ENS, un établissement d’enseignement supérieur », a déclaré le président du syndicat national des enseignants et chercheurs de l’Ens (SNEC-ENS), Hilaire Nzang Nyangone. Au fait de la situation et dans un esprit de dialogue, le ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr Hervé Ndoume Essingone, a rencontré le 7 janvier 2025 ces derniers.
« Nous les avons reçus à la suite du préavis de grève qu’ils ont déposé à notre cabinet hier. La question étant sensible, nous sommes effectivement pressés de les recevoir afin de les écouter et de nous permettre de faire un rapport aux plus hautes autorités », a-t-il déclaré. Invitant au dialogue le membre du gouvernement a manifesté sa volonté de ramener la sérénité au sein de cette importante institution.
Notons que tout en maintenant leurs revendications, dont le maintien du Pr Didzambouà son poste et la fin de la cotutelle avec l’Éducation nationale, les syndicalistes ont affirmé vouloir «mettre de l’eau dans leur vin» afin de trouver un terrain d’entente pour assurer le fonctionnement optimal de l’ENS.
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