En 2006, Crystal Mangum, alors strip-teaseuse lors d’une soirée étudiante, avait accusé trois jeunes hommes de l’avoir retenue de force dans une salle de bains pour la violer. Après des années, elle a finalement reconnu avoir menti.
Cette affaire avait bouleversé les États-Unis. Une femme avait accusé trois étudiants blancs d’une université de Caroline du Nord de viols et de violences sexuelles à caractère raciste.
C’est sans une interview accordée au podcast « Let’s Talk With Kat », que Crystal Magnum a admis : « J’ai faussement témoigné en affirmant qu’ils m’avaient violée, alors que ce n’était pas vrai […] J’ai trahi la confiance de nombreuses personnes qui croyaient en moi ».
Les faits remontent à 2006, lorsque Crystal Mangum avait été engagée pour se produire comme strip-teaseuse lors d’une soirée organisée par l’équipe de crosse de l’université. Elle avait alors accusé trois joueurs de l’avoir retenue de force dans une salle de bains.
Ces accusations avaient déclenché une polémique nationale. Les joueurs de crosse avaient été arrêtés par la police et contraints de mettre fin à leur saison sportive.
Partant, celle-ci a déclaré : « J’ai inventé cette histoire parce que je cherchais la validation des gens, et non celle de Dieu ».
Les étudiants ont finalement été innocentés, mais l’accusatrice n’a pas été poursuivie pour parjure en raison de son état de santé mentale.
De plus, aux États-Unis, ce type de délit est prescrit après deux ans, rendant toute poursuite judiciaire impossible.
« J’ai blessé mes frères », a reconnu la quadragénaire.
Avant de poursuivre : « Je veux qu’ils sachent que je les aime et qu’ils ne méritaient pas cela. J’espère qu’ils pourront me pardonner ».
L’un des trois étudiants accusés, Collin Finnerty, s’est exprimé sur NBC News le vendredi 13 décembre. Il a déclaré espérer que cette affaire permette à l’accusatrice de « réfléchir aux conséquences de ses actes ».
Aujourd’hui âgé de 38 ans, il a souligné que « dix-huit ans se sont écoulés depuis les faits, et cela a été difficile pour toutes les personnes impliquées ».
Rappelons qu’en 2013, cette femme a été condamnée à quatorze ans de prison pour le meurtre de son compagnon. Sa libération est prévue pour février 2026.
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