C’est du moins ce qui ressort de l’assemblée générale du Syndicat national des greffiers (Synagref) de ce jeudi 9 janvier 2025. Ce mouvement d’humeur serait une réaction au « mutisme des autorités » face à leurs revendications répétées depuis plusieurs mois. Malgré des négociations entamées précédemment, seuls des progrès minimes auraient été réalisés.
Le front social s’intensifie au sein de la maison Justice, plaçant à nouveau le ministre de la Justice de la Transition, Paul Marie Gondjout sous les projecteurs. En effet, alors que la transition politique actuelle au Gabon est scrutée de près, l’incapacité apparente à résoudre les tensions sociales au sein de la Justice pourrait ternir davantage l’image de cet ancien opposant.
Déterminé à aller jusqu’au bout de leurs revendications, les greffiers dénoncent l’inaction du gouvernement de la Transition sur des points essentiels de leur cahier de charge, notamment l’adoption d’un statut particulier, le reclassement à titre exceptionnel, la fourniture de cartes professionnelles et de costumes d’audience. « Sur l’ensemble des revendications énumérées, un seul point a trouvé satisfaction à ce jour », soulignent les syndicalistes.
Notons que la grogne des greffiers illustre les dysfonctionnements structurels qui minent la maison de la Justice. En dépit des promesses de réforme, ces agents du ministère de la Justice continuent de faire face à des conditions de travail jugées précaires. Cette grève, si elle est maintenue, pourrait perturber considérablement le fonctionnement des tribunaux à travers le pays.
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