Le délégué spécial de la commune de Libreville, Jude Ibrahim Rapotchombo, a officiellement inauguré le lundi 30 décembre courant un espace unique et captivant. Il s’agit du Jardin des Neuf Provinces imaginé il y a plus de deux décennies par Wilma Sickout Asselé, une promotrice des arts premiers et de l’authenticité africaine.
Situé sous l’échangeur du lycée Paul Indjendjet Gondjout, le Jardin des « Neuf Provinces » symbolise le Gabon en miniature, mêlant culture, environnement et tradition. Véritable joyau, cet espace invite les Gabonais à redécouvrir la beauté et la diversité de leur pays dans un cadre harmonieux et symbolique. Il représente un pont entre le passé, le présent et l’avenir, tout en encourageant une cohésion nationale à travers l’art et la nature.
Pour Wilma Asselé, ce Jardin symbolise l’unité et la diversité des neuf provinces du Gabon à travers divers éléments représentatifs. La faune et la flore y sont mises en avant avec des représentations d’animaux emblématiques, dont la panthère et un jardin floral soigneusement aménagé. Les ressources naturelles, telles que l’or et l’uranium, sont illustrées par des mosaïques et des cailloux qui incarnent la richesse minière du pays.
Par ailleurs, la culture gabonaise y occupe une place centrale, avec des masques traditionnels représentant chacune des neuf provinces. Pour le délégué spécial Jude Ibrahim Rapontchombo, ce jardin marque le début d’une série de réalisations similaires.
« Ce jardin est un projet pilote qui répond aux instructions du chef de l’État visant à embellir Libreville. Nous sommes ici dans la restauration de nos institutions et de nos valeurs culturelles. Ce travail, réalisé par une compatriote, montre ce que nous pouvons accomplir en valorisant notre patrimoine », a-t-il souligné.
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