Les 29 membres du Comité national en charge de l’écriture de l’avant-projet de Code électoral gabonais avaient quinze jours pour rendre leur copie. Un délai jugé finalement trop cours par Murielle Minkoue Mintsa et ses pairs et ce au regard de l’importance et de la densité du travail qui est le leur.
Au Gabon, on s’achemine vers la sortie de la transition. Mais si les plus hautes autorités gabonaises semblaient tabler sur un examen du texte par le parlement d’ici la fin de cette année 2024, la nécessité de proposer un texte qui s’appuie sur les aspirations du peuple gabonais exprimées lors du Dialogue national inclusif, et qui prend en compte les préoccupations légitimes de la classe politique, pourrait voir ce texte finalement examiné autour du mois de mars 2025 prochain par les députés et sénateurs de la Transition.
C’est du moins ce que rapporte le Quotidien L’Union, dans son numéro de ce lundi 23 décembre 2024, qui cite des sources internes. En effet, entre fiabilité du fichier électoral, organe chargé de l’organisation des scrutins électoraux, composition des commissions électorales…, les 29 membres du Comité national en charge de l’écriture de l’avant-projet de Code électoral s’attaquent à des questions d’une importance cruciale pour la crédibilité et la transparence des processus électoraux. Et quinze jours ne suffiront pas à en faire le tour.
Rappelons qu’après le référendum du 16 novembre dernier, l’avant-projet de Code est une étape majeure vers le retour à l’ordre constitutionnel au Gabon. La mission de salubrité publique du CNEAPCE, chapeautée par la ministre de la Réforme des institutions Murielle Minkoue-Mintsa devrait permettre aux Gabonais et Gabonaises, en toute quiétude et connaissance de cause, de se rendre aux urnes l’année prochaine afin d’élire leur président de la République, députés et membres des Conseils municipaux et départementaux dans un cadre institutionnel rénové, démocratique et assaini.
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