Lors d’une récente rencontre avec les journalistes dans un hôtel de la capitale, Thierry Mouyouma a évoqué la situation d’Aaron Salem Boupendza, Didier Ibrahim Ndong et André Biyogo Poko. Le sélectionneur national a semblé écarter toute possibilité de retour pour ces trois anciens cadres au sein de l’équipe nationale.
Après avoir assuré la qualification pour la prochaine Coupe d’Afrique des Nations qui se déroulera au Maroc, le sélectionneur de l’équipe nationale de football du Gabon a rencontré la presse vendredi dernier dans un hôtel de la capitale.
L’occasion pour lui d’échanger sur le bilan de la dernière campagne éliminatoire et d’aborder les perspectives à l’approche de la reprise des éliminatoires de la Coupe du Monde.
Lors de cette rencontre, Thierry Mouyouma a également abordé la situation d’Aaron Salem Boupendza, Didier Ibrahim Ndong et André Biyogo Poko, trois anciens cadres de l’équipe nationale.
Sans gants, le technicien gabonais a expliqué l’absence de ces joueurs lors des derniers matchs éliminatoires de la CAN 2025 par leur indiscipline manifeste, associée à un manque de patriotisme frôlant la trahison.
Il a souligné qu’ils avaient délibérément refusé de répondre aux convocations et s’étaient permis de célébrer, dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux, une contre-performance de l’équipe nationale.
Dans ce sens, Thierry Mouyouma a déclaré : «Les images de Didier Ndong, André Biyogo Poko et Aaron Boupendza célébrant un but du Kenya contre le Gabon ont choqué leurs coéquipiers. »
Puis d’ajouter : « Ce type de comportement ailleurs est comparable à de la trahison. »
Résolu à restaurer l’image de l’équipe nationale, Thierry Mouyouma a réaffirmé sa volonté de mettre fin aux privilèges au sein de la tanière, soulignant ainsi, « Le problème est qu’on a fait croire aux joueurs qu’ils étaient plus puissants que l’institution équipe nationale. En conséquence, ils ont pris l’équipe nationale en otage. »
A côté de ça, ce dernier a précisé que son objectif était de maintenir un climat sain au sein de l’équipe nationale.
Dans cette perspective, il a indiqué : « Nous ne sommes pas la première Nation qui préserve sa sélection des guerres intestines. »
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