Si pour l’heure ce n’est encore qu’une spéculation. Beaucoup d’observateurs de la vie politique du Gabon pensent que l’information officielle ne saurait tarder. Il se pourrait même qu’il ait lieu ce début d’année 2025. Appelant de tous ses vœux ce changement, l’ancien ministre, Elvis Ossindji a le lundi 30 décembre courant plaidé pour un gouvernement resserré.
Consultant, analyste politique et ancien membre du gouvernement. Elvis Ossindji évoque effectivement l’idée d’un gouvernement resserré au Gabon en cas d’un remaniement ministériel. Selon ce dernier le Gabon devrait passer à 15 ministres au lieu des 31 actuels. Pour lui, se serait une réponse stratégique pour moderniser l’appareil d’État, optimiser les ressources publiques et recentrer les priorités nationales.
« Un gouvernement réduit en taille, différent des gouvernements que le Gabon a toujours eus et dont la taille reflète davantage des équilibres politiques que des nécessités d’efficacité. Un gouvernement élargi alourdit considérablement les dépenses publiques », estime l’ancien ministre qui rappelle l’accablant constat d’une note souveraine dégradé par les agences de notation, d’un taux d’endettement en augmentation significative.
Pour l’ancien membre du gouvernement, limiter le nombre de ministres à 15 permettrait d’optimiser les ressources, de recentrer les priorités et de rendre l’État plus efficace ». Il plaide pour cela pour une réforme qui incarnerait une rupture symbolique avec les pratiques perçues comme clientélistes, renforçant la confiance des citoyens envers leurs institutions.
Notant que réduire le nombre de ministères ne suffira cependant pas à transformer le pays. Pour ce faire, l’ancien ministre indique qu’il faut s’assurer que chaque ministre soit responsable, redevable et proche des attentes citoyennes. Toute une démarche dans laquelle le Parlement jouerait un rôle clé en représentant les citoyens pour évaluer les progrès réalisés.
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