Ce jeudi 12 décembre 2024, le Premier ministre, chef du gouvernement de la transition, Raymond Ndong Sima, a présidé une importante séance de travail consacrée à la stratégie et au plan d’action national pour la gestion du conflit homme-faune.
L’objectif principal pour les autorités est d’aboutir à une véritable concertation avec les ONG de conservation et ce, dans le but de préserver la vie humaine tout en assurant la protection de la faune. Le gouvernement, garant de la sécurité des populations, entend redoubler d’efforts pour renforcer les mesures de protection et assurer une cohabitation harmonieuse entre les communautés humaines et les espèces sauvages.
En effet, les conflits entre l’homme et la faune deviennent de plus en plus fréquents, graves et étendus à mesure que les populations humaines augmentent et que les habitats disparaissent. Une gestion efficace des conflits entre l’homme et la faune protège les communautés, empêche l’escalade des conflits, renforce la confiance dans la conservation et évite les représailles contre la faune.
Les conflits homme-faune présentent des caractéristiques écologiques, culturelles, sociales, historiques, physiques, économiques et politiques uniques dont les stratégies de gestion des conflits doivent tenir compte. Ces conflits ont de multiples conséquences qui peuvent être autant sociales (insécurité alimentaire, exode rural…), qu’économiques (perte des revenus) et environnementales (menace sur la faune, etc.).
Le Gouvernement gabonais, soucieux de la protection des populations locales et du sort des éléphants entend plus que jamais apporter une réponse concrète à la problématique des Conflits Hommes-Faunes qui constitue une priorité.
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