À bientôt un an de la transition et un an de la mise en œuvre du Gouvernement de la Transition, les populations gabonaises n’ont pas vu les choses bouger comme annoncé en grande pompe par le Chef de l’État. Les promesses de changement et d’amélioration des conditions de vie semblent rester lettre morte pour beaucoup dans les quartiers et villages à travers le pays. Malgré les efforts louables du Comité pour la Transition et la Restauration des Institutions (CTRI) sous l’impulsion du Président de la République, il est évident que le Gouvernement conduit par Monsieur Raymond Ndong Sima ne suit pas le rythme imposé par le Chef de l’État.
Dieu merci, le CTRI se déploie avec détermination pour améliorer significativement les conditions de vie des populations sous la vision éclairée du Président. En témoignent les récentes déclarations du porte-parole du CTRI chez nos confrères Gabon 24, qui mettent en lumière les avancées concrètes réalisées dans divers secteurs. Toutefois, du côté du Gouvernement, il n’y a rien à signaler de manière concrète. Ce Gouvernement semble briller par un laxisme jamais vu auparavant, malgré le record de réunions de conseil interministériel.
S’il est vrai que certains ministres tiennent bien leurs départements ministériels et démontrent une réelle volonté de changement, il n’en demeure pas moins que d’autres sont complètement à la traîne. L’absence de visibilité et le manque d’amélioration des conditions de vie des populations sont des signes évidents d’un Gouvernement qui ne parvient pas à suivre la cadence.
Les Gabonais, tout comme le Président de la Transition, veulent aller vite pour véritablement atteindre l’essor tant souhaité du nord au sud et de l’ouest à l’est du pays. Pour répondre aux aspirations des Gabonais, l’équipe Ndong Sima et lui-même avec doit être réformé à 95% de ses membres. Les choses doivent changer à la vitesse grand V.
Comment comprendre que le CTRI accélère et que le Gouvernement est à la ramasse? Comment expliquer que le Chef de l’État multiplie les initiatives de développement communautaire pendant que le Gouvernement peine à démarrer? Ces interrogations légitimes nécessitent une réponse claire : il faut un remaniement.
En outre, il est fondamental de s’interroger sur les agendas cachés de certains membres du Gouvernement. Sont-ils réellement engagés pour la cause du développement national ou poursuivent-ils des intérêts personnels? Ce manque de transparence et d’efficacité met en péril la réussite de la transition.
ANM
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