Estimant que son maintien au sein des rangs du PDG risquait de compromettre son indépendance et sa capacité à défendre les nouvelles aspirations de progrès qui s’installent progressivement dans le pays. L’ancien député du 1er siège de Tsamba Magotsi, Guy Bertrand Mapangou a par voie de correspondance adressée à Angélique Ngoma, décidé de prendre ses distances avec le Parti Démocratique Gabonais (PDG).
La situation au sein du Parti Démocratique Gabonais (PDG) semble peu à peu se détériorer. Un fait perceptible à travers la multiplication des défections de plusieurs hauts cadres de ce parti qui aujourd’hui peine à se relever. En effet, après le départ de l’ancien premier ministre Alain Claude Bilie-By-Nze, c’est au tour de l’ancien ministre Guy Bertrand Mapangou de désormais claquer la porte du « Parti de masse ».
Dans sa correspondance, Guy Bertrand Mapangou évoque des « exigences éthiques » comme justification de sa décision. « Pour des raisons d’éthique et aux fins de préserver les vertus qui entourent mon engagement politique, j’ai l’obligation morale de ne plus être estampillé au compte du PDG », a-t-on pu lire sur sa lettre de démission. Soulignant au passage que son appartenance au PDG compromettrait son libre arbitre et sa capacité à défendre les nouvelles valeurs de progrès qui émergent actuellement au Gabon
Selon des observateurs avertis, ce départ soulève des questions quant à l’avenir du PDG, un parti historique qui a longtemps dominé la vie politique gabonaise. Aujourd’hui fragilisé, le PDG semble confronté à une crise d’identité. La décision de Mapangou pourrait apparaitre comme un signal fort à savoir : le parti doit se restructurer ou risquer une perte irrémédiable de crédibilité et d’influence. A noter que dans la foulée de ce retour dans l’arène politique Guy Bertrand Mapangou avait annoncé la création de son mouvement dénommé « Le Rassemblement ».
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