C’est à un cours magistral qu’on eu droit les populations de la Nyanga présente et les Gabonais dans le reste du pays par voie de Presse avec les aveux du numéro 1 Gabonais himself sur les raisons véritables qui l’ont poussé à se séparer de son « petit frère national » de l’un des postes les plus convoites du landerneau national.
Une véritable carambole, qui a cloué au piloris tous les adeptes du « tout sauf fang » et du tribalisme, qui ont ainsi profité de ce qu’ils voyaient comme une opportunité pour déverser leurs venins puant la discorde et la haine de l’autre à travers les réseaux sociaux et les salons feutrés de la capitale gabonaise d’une part et d’autre part un phénomène devenu récurrent dans notre société, appelé « Panier crabe », qui consiste à un groupe à vouloir empêcher que l’un d’eux se hissent hors du panier ou à vouloir prendre sa place coute que coute. Seul bémol pour ce dernier, c’est qu’il s’agit des fils et frères d’une même localité. Ce dernier phénomène peut ainsi être considéré comme de la pure sorcellerie !
Cette pratique est-elle propre aux woleu ntemois ? nous sommes en droit d’en douter quand on regarde vers le haut Ogooué et la bataille rangée et à venir pour l’obtention du juteux poste de Directeur de Cabinet du Général au pouvoir. Attention chaud devant !
Au-delà de cela, le fait de s’être séparé de son frère de manière aussi tonitruante a également permis au Numero 1 Gabonais, si ce n’était déjà le cas, de révéler des « vrais visages » comme on le dit souvent trivialement dans les quartiers de Libreville.
Cette douche froide va-t-elle calmer les ardeurs de tous ces chantres d’un Gabon divisé et tribalistes en tout genre ? rien n’est moins sûr!
« Ce phénomène est l’émanation d’un traumatisme profond et d’une société meurtrie par un système dont le style de gestion avait pour seul fondement les arrangements claniques, sans regard sur la compétence.
« Cette nouvelle gestion inclusive qui tient d’abord compte des CVs des uns et des autres est un couteau dans le ventre pour ceux-là qui s’étaient attribué un titre foncier sur certains postes dans l’administration », nous confie un universitaire.
Les nynois sauront-ils faire mieux ? pour sûr, ils devront montrer qu’ils ont appris de la triste leçon « woleuntemoise ».
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