Les memes causes pourraient produire les memes effets a t-on coutume de dire. On est tenté d’y penser quand on sait que le personnel de la banque censé etre le bol d’air dont on besoin les entrepreneurs est a plus de 80% composé du personnel de la défunte FINATRA.
FINATRA qui on se le rappelle était au bord de la faillite, tout comme son seul concurrent de l époque ALIOS finance, lui aussi en état de “mort cerebral”. Ces 2 entités étaient les seuls établissements a être spécialisées dans le credit.
L’échec de Finatra etait-il lié a la mauvaise éthique des emprunteurs qui rechignent a rembourser les credits obtenus ou a l’incompetence du personnel, longtemps décrié par certains clients comme arrogants, hautains, lents ou irrespectueux, ou un peu des 2?
Dans les 2 cas le résultat pourrait être le même , car en tant que banque pour l entrepreneuriat , la BCEG sera d’abord et avant tout sollicité par les entrepreneurs sur les questions de crédit, hors FINATRA a deja échoué dans la gestion de credit, ce qui justifiait sa mue couverte ou recapitalisation ( a vous de voir le terme qui sied a ce micmac).
Si le problème par contre est le personnel, alors la directrice générale, une ancienne cadre de la bgfi, qui est l une des rares “nouvelles”, aura fort a faire à “driver” cette équipe vers les résultats attendus par les autorités de la transition et Oyima.
Ce qu’il faut savoir: La BCEG, dotée d’un capital de 17 milliards de francs CFA, ambitionne de dynamiser l’économie locale en soutenant les très petites entreprises (TPE), les petites et moyennes entreprises (PME), ainsi que les particuliers . Cependant, le fait que plus de 80 % de son personnel provienne de l’ancienne Finatra soulève des doutes quant à sa capacité à opérer un changement significatif dans la gestion du crédit et l’accompagnement des entrepreneurs.
Henri-Claude Oyima, président-directeur général de BGFIBank et figure influente du secteur bancaire gabonais, a exprimé son engagement à soutenir les initiatives visant à stimuler la croissance économique et à renforcer le dynamisme du tissu entrepreneurial gabonais . Son implication pourrait être déterminante pour le succès de la BCEG.
Néanmoins, la réussite de la BCEG dépendra de sa capacité à tirer les leçons des échecs passés de Finatra, en améliorant la qualité de son personnel et en instaurant une culture d’entreprise axée sur le respect des clients et l’efficacité opérationnelle. Sans ces réformes profondes, il est à craindre que les mêmes causes produisent les mêmes effets, compromettant ainsi les objectifs fixés par les autorités de la transition et les acteurs économiques du pays.
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