C’est du moins ce que rapportent les sources proches du dossier, alors qu’à deux reprises, ses avocats sont montés au créneau pour dénoncer le traitement dit inhumain qui est le sien et celui de son fils et solliciter leur libération. Selon les informations, l’épouse de l’ex-chef de l’État gabonais et son fils ne seraient pas en bonne passe à la maison d’arrêt de Libreville.
Incarcérés à la prison centrale de Libreville depuis plus d’un an, l’ex-première dame da Gabon Sylvia Bongo Ondimba âgés de 61 ans et son fils Noureddin Bongo Valentin seraient en proie à d’énormes problèmes de santé. Sylvia Bongo Ondimba serait dans un état déplorable. Des voies autorisées, préférant l’anonymat, indiquent que l’ex-première dame ne se porterait pas bien.
« Actuellement très fatiguée », elle serait sujet a des crampes musculaires et des troubles de mémoire. « Ces manifestations peuvent entraîner le suicide », craignent ces sources qui relèvent par ailleurs que l’épouse d’Ali Bongo souffre de l’hypothyroïdie et n’a fait aucune prise de sang pour vérifier les doses de médicaments qu’elle prend. « C’est une maladie qui peut entraîner une crise cardiaque », font ils savoir.
On indique par la même occasion que Noureddin Bongo Valentin, son fils et ancien Coordonnateur des Affaires présidentielles, serait lui aussi souffrant. Soucieux de l’état de santé de leurs clients, les avocats de cette dernière ont récemment décidé de porter cette affaire devant la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, à Banjul, en Gambie, afin de dénoncer ce qu’ils qualifient de « violations graves et renouvelées, contraires à la dignité de l’homme et à l’image du Gabon et aux conventions internationales ratifiées, signées », et si possible obtenir leurs libérations.
Source Gabonreview.
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