Après avoir été pointée du doigt pour son rôle dans les dépenses de restauration controversées de Gab’Oil, l’entreprise Inter Services Plus (ISP) est à nouveau au centre d’un scandale impliquant le Pôle National de Promotion de l’Emploi (PNPE). Selon des documents récemment partagés sur les réseaux sociaux, ISP, dont personne ne semble connaitre ou comprendre l’activite principale, aurait également fourni des véhicules au PNPE dans des conditions qui soulèvent des doutes sur la transparence et la gestion des finances publiques.
Des pratiques suspectes dénoncées publiquement
Une publication relayée par la lanceuse d’alerte “Princesse de Souba” sur Facebook accuse ISP d’avoir élargi son champ d’activités pour inclure la livraison de véhicules, un domaine qui semble en décalage avec ses compétences déclarées. L’auteure de la publication promet de dévoiler l’intégralité des documents financiers liés à ces transactions.
Elle dénonce également ce qu’elle perçoit comme une gestion douteuse des ressources publiques, affirmant que « les Gabonais verront ce que vous faites de leur argent ». La polémique s’intensifie avec des allégations selon lesquelles des détournements importants auraient été effectués en un laps de temps record.
Une série de scandales interconnectés
Ce nouvel épisode vient s’ajouter aux récentes révélations sur Gab’Oil, où ISP avait facturé des frais de restauration de près de 10 millions de FCFA, une situation qui a conduit à la suspension du directeur général François Owono Messie.
Les accusations portées contre le PNPE soulèvent des interrogations similaires sur la gestion interne et le contrôle des dépenses dans d’autres institutions publiques. L’auteur de la publication cible également la SETRAG, une autre entreprise publique, annonçant son intention de révéler des irrégularités similaires dans un avenir proche.
Un besoin urgent de transparence
La multiplication de ces scandales révèle des failles structurelles dans la gouvernance et la gestion financière des institutions gabonaises si cela s’averait etre effectivement des malversations. L’absence de mécanismes de contrôle efficaces favorise une utilisation abusive des fonds publics, au détriment des citoyens.
Les autorités doivent agir
Face à ces révélations, les citoyens gabonais appellent à des enquêtes approfondies et des sanctions exemplaires. Si ISP continue de figurer dans ces dossiers sensibles, une inspection des activités de cette entreprise s’impose pour déterminer si elle agit comme un simple fournisseur ou si elle est complice dans ces présumées malversations.
Au demeurant, lors de son intronisation, le President de la Republique promettait rompre avec les relations copains coquins. Ce qui ressemble a l’affaire ISP en a tous les traits en tout cas, au vu du nombre de société avec laquelle beaucoup de sociétés semblent nouvellement travailler.
ISP semble être un dénominateur commun dans plusieurs affaires controversées. Après Gab’Oil, c’est désormais le PNPE qui est sur la sellette.
Ce dossier reste ouvert et pourrait révéler encore plus de ramifications dans d’autres structures publiques.
Note de la redaction: Il faut preciser que le document qui a fuité sur la collaboration de ISP et PNPE est un devis. Rien n’indique donc clairement que la transaction ai été finalisée , ce qui n’enleve cependant rien a la nature des activités et au flou autour de la relation entre les entités concernées .
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