Si les conclusions du Dialogue national inclusif, avait suscité des espoirs dans le secteur éducation, la Convention nationale des syndicats du secteur éducation (Conasysed) qui dit reconnaitre des avancées a cependant au cours de la conférence de presse animée le vendredi 3 janvier 2025 dernier insisté sur les nombreux chantiers qui perdurent.
Le délégué général de la Conasysed, Alain Mouagouadi a en effet lors de cette rencontre avec la presse, dressé une liste interminable de besoins qui affectent la bonne marche de ce secteur au regard selon lui, des retards accusés au fil des années en termes d’investissement dans le secteur éducation. Alors que la période de transition tire à sa fin au Gabon, la Conasysed a tenue à rappeler que si progrès il y a, ceux-ci restent néanmoins insuffisants.
Il s’agit selon ce dernier de la mise en solde de tous les enseignants en présalaire, en passant par le recrutement des enseignants en activité dans les établissements confessionnels et les enseignants bénévoles. Mais aussi le recrutement des 780 enseignants des sciences affectées. « Nous ne savons pas combien de dossiers ont été transmis à la fonction publique, ni les raisons des rejets », a-t-il souligné s’agissant de la régularisation des situations administrative.
En appelant à la mise en œuvre des recommandations issues du dialogue national, Mouagouadi a insisté sur l’urgence de réformer le secteur pour répondre aux besoins des élèves et des enseignants : « L’éducation doit devenir une priorité nationale. Comme l’a dit Nelson Mandela, « l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde » ». Face à ces défis, la Conasysed exhorte les autorités à adopter une stratégie claire et ambitieuse.
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