Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement de la Transition, Raymond Ndong Sima a procédé le mardi 17 décembre courant à l’installation du Président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre la traite des personnes en République gabonaise, en la personne du Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Paul Marie Gondjout.
La cérémonie d’installation du Président de la Commission nationale de prévention et de lutte contre la traite des personnes en République gabonaise qui a eu lieu en présence de la représentante du Système des Nations Unies dans notre pays, marque également le lancement officiel des activités de ladite commission nationale. Cette commission regroupe en son sein les représentants de divers ministères.
En affirmant son refus de tolérer l’esclavage moderne, en particulier la traite des personnes, qui englobe l’exploitation sexuelle, le travail forcé, et d’autres formes de servitude, le Gabon se démarque un peu plus sur la scène internationale. En effet, le Gabon qui est signataire de la convention des Nations Unies contre la criminalité Transnationale organisée visant à prévenir, réprimer et punir la traite des personnes en particulier des femmes et des enfants, collabore également avec le Département américain.
La création de cette commission, présidée par le ministre de la Justice, Paul-Marie Gondjout, témoigne d’un engagement fort des autorités de la Transition. Elle vise à renforcer les capacités des acteurs locaux et à établir des comités de veille provinciaux, dédiés à l’identification et à la protection des victimes. En mettant en place ces mécanismes, le Gabon aspire à devenir un modèle en matière de respect des droits de l’homme en Afrique.
Les autorités espèrent surtout que cette initiative contribuera à sensibiliser la population aux dangers de la traite des personnes et à encourager la collaboration entre les différents acteurs concernés. Cette détermination à lutter contre l’esclavage moderne est un signal fort envoyé à la communauté internationale.
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