Léa Bongo, épouse de Noureddine Bongo, crie aujourd’hui à l’injustice depuis son compte X, oubliant que son mari a été l’un des architectes des maux du Gabon. Les Gabonais, eux, n’ont pas oublié. Elle devrait se taire.
Léa Bongo a osé. Depuis son compte X, elle multiplie les lamentations pour son mari Noureddine Bongo, incarcéré pour corruption, détournement massif de fonds publics, atteinte à la sûreté de l’État et hautes trahisons. Elle parle de justice, comme si son mari en avait été un exemple. Madame, les Gabonais ne souffrent pas d’amnésie. Ils se rappellent très bien comment Noureddine Bongo se permettait de jouer au « mini-président », terrorisant ministres, DG et cadres, usurpant le pouvoir au nom de son père. À cette époque, la justice, vous l’ignoriez !
Ce même Noureddine Bongo a contribué à plonger le Gabon dans le chaos : prolifération de la drogue dans nos rues, exploitation et abus des petites filles par des réseaux protégés, pillage systématique des ressources du pays. Et vous, Léa Bongo, n’avez rien dit, rien dénoncé. Pire, vous étiez à ses côtés, profitant d’un système corrompu qui a réduit des millions de Gabonais à la pauvreté. Madame, avec de tels crimes dans vos bagages, votre indignation est une insulte à la mémoire des victimes de votre clan.
Vous demandez justice ? Commençons par celle que votre mari a piétinée pendant des années. Combien d’opposants a-t-il fait arrêter, combien de carrières a-t-il brisées ? Et aujourd’hui, parce que la roue tourne enfin, vous osez réclamer une clémence que vous n’avez jamais accordée à personne. Vos discours sont une provocation pour les Gabonais qui ont tant souffert de votre arrogance et de votre avidité.
Léa Bongo, fermez-la. Votre mari n’est qu’un produit du système pourri que vous avez soutenu. Aujourd’hui, il paie pour ses actes, et c’est bien mérité. Votre place dans cette histoire n’est pas derrière un écran à jouer la victime, mais dans un silence honteux et contrit. Les Gabonais construisent un avenir sans vous, sans votre mari, et surtout sans votre hypocrisie.
ANM
Leave a Reply