Le gabon redescend de son nuage suite a sa qualification “ngori” pour la prochaine can 2025 par une magistrale claque reçu a domicile par le Maroc, meilleure équipe d’afrique actuellement. C’est sur le score sans appel de 5 a 1 que le gabon conclu sa campagne de qualification pour la prochaine coupe d’afrique des nations. N’eut été la defaite surprise de la Republique centrafricaine en terre du Lesotho, que tous les Gabonais auraient sorti la “calculatrice” pour prier. Cette defaite amere et inedite a domicile a remis au gout du jour les errances tactiques du selectionneur Gabonais, dont l’equipe n’aura existé que pendant 5 minutes durant les 90 minutes du match. La qualification pour la prochaine can qui debutera des decembre 2025 ne devrait pas aveugler la selection des pantheres qui ne pourra pas se permettre de reediter les memes erreurs face aux grandes nations du continent.

1. Un rêve teinté de désillusion :
La qualification du Gabon pour la CAN 2025, bien qu’historique, est entachée par une défaite humiliante à domicile face à un Maroc conquérant. Le score de 5-1 est sans appel, rappelant aux Gabonais les failles structurelles de leur sélection, malgré l’euphorie initiale. Ce match est un signal d’alarme plutôt qu’une célébration.

2. Une qualification “par défaut” :
L’équipe doit sa place en partie à la défaillance de la République centrafricaine contre le Lesotho, une situation qui aurait pu virer au cauchemar si les calculatrices avaient dû déterminer le classement final. Cette dépendance sur les résultats des autres montre un manque de maîtrise dans les moments décisifs.

3. Les failles tactiques du sélectionneur :
Thierry Mouyouma, aux commandes des Panthères, peine à trouver un schéma tactique cohérent. Ce match face au Maroc a révélé une équipe qui n’a existé que durant les 5 premières minutes. Une CAN ne pardonne pas de telles errances, et la préparation de seulement 4 semaines semble insuffisante pour redresser la barre.

4. L’espoir repose sur les individualités :
Le Gabon a dans ses rangs des stars comme Pierre-Emerick Aubameyang et Denis Bouanga, capables de faire la différence individuellement. Toutefois, miser sur des exploits personnels au détriment d’un collectif solide est un pari risqué, surtout face aux “grandes nations” d’Afrique.

5. Une remise en question urgente :
La qualification doit être un tremplin pour un véritable travail de fond. Le staff technique devra revoir ses plans et exploiter les quatre semaines de préparation de manière stratégique. Les supporters, eux, espèrent que les Panthères retrouveront leur mordant, non seulement pour éviter les humiliations, mais aussi pour briller sur la scène africaine.