Le système judiciaire gabonais serait-il de nouveau sous les feux de la rampe pour des pratiques qui soulèveraient des interrogations profondes sur la justice et l’équité dans notre pays?
Le Tribunal d’Oyem se rendrait coupable d’une décision qui choquerait, indignerait et inquiéterait : la libération sans procès de l’assassin d’un citoyen gabonais, cinq ans après un crime atroce.
Le 7 décembre 2017, dans la quiétude de sa plantation située à Alen Meboum, dans le canton Ellelem, un homme aurait été froidement abattu. Cet acte abominable aurait été perpétré par Obame Ndong Serge Bruno, avec le soutien de sa sœur Nse Obame Rose, propriétaire de l’arme du crime. Alors que la famille de la victime attendait avec espoir que justice soit rendue, le Tribunal d’Oyem aura surpris tout le monde en libérant l’assassin sans la moindre forme de procès.
Cette décision, qui bafouerait non seulement la mémoire de la victime, mais aussi les droits élémentaires de ses proches, résonnerait comme un acte de mépris à l’égard de la justice équitable. Le retour de l’assassin dans le village où il aurait commis son crime sans être inquiété mettrait en lumière les failles profondes de notre système judiciaire, où la corruption semblerait s’être installée en maître.
Comment expliquer qu’un tribunal, censé représenter la justice et protéger les citoyens, puisse à ce point ignorer les souffrances des victimes et les lois de la République ? Le fait que l’assassin ait pu regagner son village en toute impunité pousserait à se demander si le Tribunal d’Oyem encouragerait, par ses décisions, une justice par soi-même. Faut-il désormais que chaque citoyen, confronté à une injustice flagrante, prenne les armes pour se faire justice ?
Cette affaire, qui toucherait de près une famille gabonaise, serait le symbole de dysfonctionnements systémiques au sein de notre appareil judiciaire. Alors que le Chef de l’État s’est engagé à restaurer nos institutions, à garantir la justice et à défendre la dignité humaine, cet acte de corruption aggravée représenterait un défi à relever de toute urgence.
Dès cette semaine, la famille de la victime a promis porter le dossier complet de cette affaire à l’attention du Ministre de la Justice et du Président de l’Assemblée Nationale. La presse, consciente de son rôle de chien de garde, se fait ainsi l’écho de ce scandale, espérant ainsi attirer l’attention des autorités judiciaires et politiques sur ces dérives intolérables.
Le peuple gabonais ne pourrait accepter que la justice, l’une des pierres angulaires de notre société, soit dévoyée à ce point. Il serait impératif que des mesures soient prises pour que ce crime ne reste pas impuni et pour que la corruption qui gangrènerait nos tribunaux soit éradiquée. La mémoire de la victime et le respect de la loi exigeraient que justice soit faite.
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