Dans la nuit du 14 au 15 décembre, la Gendarmerie nationale gabonaise a mené une vaste opération à Libreville pour faire respecter les restrictions liées au couvre-feu.
Cette intervention, visant à assurer la sécurité des personnes, des biens et des institutions, a abouti à l’interpellation de 348 individus, parmi lesquels 111 femmes et 237 hommes, de différentes nationalités.
Selon une déclaration de la gendarmerie transmise ce lundi à notre rédaction, 5 des personnes interpellées étaient en situation d’infraction aggravée : 3 détenaient du cannabis et 2 étaient en possession d’armes blanches. Elles ont toutes été conduites à la Brigade Nord de Libreville pour des vérifications d’identité et d’éventuelles poursuites judiciaires.
Le couvre-feu en vigueur interdit toute circulation dans l’espace public entre minuit et 5 heures du matin, sauf pour les personnes munies d’une attestation dérogatoire.
La Gendarmerie nationale a rappelé que les contrevenants s’exposent à des sanctions prévues par la législation en vigueur. Ces opérations, menées par des patrouilles mixtes, illustrent la détermination des forces de sécurité à faire respecter strictement les mesures instaurées par le gouvernement.
Face à la recrudescence des incivilités nocturnes, cette initiative a pour objectif de renforcer la discipline collective et de prévenir les risques liés aux activités illégales. La Gendarmerie nationale a également insisté sur la nécessité de sensibiliser la population à l’importance de respecter ces mesures pour garantir la sécurité de tous.
Pour rappel, le couvre-feu instauré par les autorités de la transition est en vigueur depuis le renversement du régime d’Ali Bongo le 30 août 2023. Initialement assoupli entre 2 heures et 5 heures du matin, il a été rétabli à minuit depuis le jour du référendum du 16 novembre.
Pendant cette période de 5 heures, seules les personnes munies d’une attestation dérogatoire sont exemptées. Les contrevenants sont interpellés et retenus par les forces de l’ordre jusqu’au matin.
Leave a Reply