Arcadie
Depuis la nomination de Madame Arcadie Svetlana Minguengui Ndomba Epse N’zoma au poste de Ministre de l’Environnement, du Climat et du Conflit Homme-Faune, les résultats attendus par le Président de la Transition et par le peuple gabonais tardent à se manifester. Une question légitime se pose alors : qui a bien pu proposer cette personne au Président pour un poste d’une telle importance stratégique ? En effet, les enjeux environnementaux, climatiques et les conflits homme-faune sont des défis majeurs pour notre pays. Ils requièrent une expertise pointue, une vision claire et une capacité à mobiliser les ressources nécessaires pour trouver des solutions durables. Malheureusement, Madame Minguengui Ndomba semble être complètement dépassée par la charge qui lui a été confiée.
Les nombreuses sorties publiques de Madame Minguengui Ndomba Epse N’zoma ont démontré une maîtrise approximative des dossiers et une incapacité à apporter des réponses claires et concrètes aux problèmes soulevés. Ses interventions sont souvent confuses, manquent de profondeur et d’orientation stratégique, ce qui nuit gravement à la crédibilité de son ministère et par ricochet, à celle du gouvernement de la Transition.
La veste est manifestement trop grande pour elle. À la limite, un poste de chargé d’études dans un cabinet ministériel aurait été plus approprié, compte tenu de ses compétences limitées. En effet, ses contributions sur le plan politique et professionnel sont quasi inexistantes, ce qui ne fait qu’alourdir le fardeau du Président de la Transition, déjà accablé par les nombreux défis de notre pays. Le manque de rigueur et l’incompétence de certains ministres, tels que Madame Arcadie Minguengui Ndomba Epse N’zoma, contraignent le Président de la Transition à s’investir personnellement dans des domaines qui devraient normalement être gérés par des ministres compétents et autonomes. Cette situation est non seulement inefficace mais elle nuit également à l’image du Gouvernement.
Dans la perspective de la composition du Gouvernement, ce genre de casting ne doit plus exister. Il est impératif que les futures nominations soient basées sur des critères rigoureux de compétence et de mérite. Le Gabon ne peut se permettre de confier des postes stratégiques à des individus qui ne possèdent ni la compétence, ni la vision nécessaires pour les occuper. Le peuple gabonais mérite mieux, et il est fondamental que des mesures soient prises pour rectifier ces erreurs de casting qui freinent le développement de notre
pays. La compétence et la rigueur doivent primer dans le choix des dirigeants, afin de permettre au Président de la Transition de se concentrer sur les grandes orientations stratégiques de la nation, sans être constamment contraint de pallier les défaillances de ses ministres.
AMN
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