Un discours interrompu
Moanda, Haut-Ogooué– Lors de sa récente tournée républicaine, le Président de la République a pris la parole devant la population de Moanda dans la province du Haut-Ogooué après avoir recu les honneurs du a son rang et reçu les clés de la ville ainsi que les attributs du pouvoir par les populations de Moanda lui ont à leur tour exprimé leurs attentes.
Le Président de la République a à cet effet annoncé la mise à disposition d’un chèque d’un milliard quatre cent soixante millions qui permettra definancer différents projets prioritaires dans la ville de Moanda.Son discours, chargé d’emotions de promesses de lendemains meilleurs pour la ville des oiseaux été interrompu par des huées lorsqu’il a mentionné le nom de Léod Paul Batolo.
En bon militaire, le Général a pris 1 minute le temps de répondre a ce qui pourrait etre percu ailleurs comme un outrage, ponctuant sa remise a l’ordre par , :”Vous faites avec ce que je décide…””…
"Crier sur les anciens ne m'emmene pas à les changer.Cela reconforte mes choix. Vous faites avec ce que je decide..." Brice Clotaire OLIGUI NGUEMA
Un proche collaborateur du Président, présent sur les lieux, a partagé son point de vue sur cette situation.
Selon ce collaborateur, le Président a saisi cette occasion pour rappeler l’importance du respect et de la politesse lors des discours officiels. “Le Président a souligné qu’il est essentiel d’écouter attentivement les dignitaires et les chefs d’État. Interrompre un discours, surtout pour huer un nom, est perçu comme une tentative d’influence indésirable,” a-t-il déclaré.Le collaborateur a également rapporté que le Président a fermement voulu insisté sur son indépendance de jugement. “Il s’agissait clairement d’indiquer que ce n’est pas par des manifestations publiques qu’il changera d’avis sur une personne. Il nomme ses collaborateurs non pas en fonction de leur popularité, mais en fonction de leurs compétences et de leurs contributions.”.Le President évalue avant tout ses collaborateurs sur la base de leur travail et de leurs efforts pour le bien-être des Gabonais. “Léod Paul Batolo, comme tous les autres collaborateurs du Président, sera jugé selon la qualité de son travail. Ce qui compte, ce sont les résultats, pas les applaudissements,” a précisé le collaborateur.
Certaines personnes ont tenté d’utiliser cette intervention pour présenter le Président comme un dictateur. Cependant, selon le collaborateur, ce rappel à l’ordre est une part intégrante de son rôle en tant que chef de l’État. “Il a souligné que c’est son devoir de rappeler les principes élémentaires de politesse et de respect, et d’affirmer son autorité lorsqu’il y a des écarts de conduite parmi ses concitoyens.”.Le collaborateur a ajouté que les mêmes critiques adressées au Président aujourd’hui seraient en réalité une source de fierté pour ces mêmes personnes, si elles reconnaissaient l’importance d’un chef qui soutient publiquement ses collaborateurs. “Cela témoigne de la confiance et de la loyauté du Président envers ses collaborateurs. Il appartient à ces derniers de se montrer à la hauteur de cette confiance.”Il a poursuivi en expliquant que si le Président cédait à chaque fois aux huées d’une infime partie de la population, les compétences ne seraient plus le critère principal de leadership. “Imaginez un seul instant qu’à chaque fois qu’il cite un nom, il y ait des huées et qu’il cède à ce chantage. Le pays, le Gabon, n’a pas besoin de populisme mais d’un leader pragmatique et de dirigeants dévoués corps et âme au bien-être des populations.”
Cette scène, selon le collaborateur, devrait servir de piqûre de rappel à Léod Paul Batolo et à tous les autres hués de manière véhémente. “Ces huées sont des cris qui ne peuvent être ignorés. Elles doivent inciter ces dirigeants à améliorer leur gestion et leur comportement vis-à-vis de ceux qu’ils administrent pour éviter que de tels incidents n’occultent une tournée réussie dans la ville des oiseaux.”En conclusion, le Président a réitéré son engagement à ne pas se laisser influencer par des manifestations de désapprobation. “Le Chef de l’Etat décidera toujours en toute discrétion, évaluant chacun de ses collaborateurs uniquement sur leurs mérites et les résultats de leur travail pour le bien-être du pays,” a conclu le collaborateur.
Le propre des dirigeants pragmatiques
Ce principe de gouvernance pragmatique a été illustré par plusieurs leaders charismatiques à travers le monde. Par exemple, Lee Kuan Yew, le fondateur de Singapour moderne, a dirigé avec une vision pragmatique et orientée vers les résultats, transformant une petite nation sans ressources naturelles en un centre économique mondial. De même, Angela Merkel, l’ancienne chancelière allemande, est connue pour son leadership pragmatique qui a permis à l’Allemagne de traverser des crises économiques et politiques tout en restant l’une des économies les plus fortes d’Europe.
Interpreter un rappel à l’ordre et des principes élémentaires d’éducation comme un signe de dictature est au plus, un mauvais reflexes de petits politiciens habitués aux chantages et petits calculs d’arriere boutiques. Ces temps sont desormais revolus. La restauration des valeurs, c’est aussi nous rappeler nos vertus de respects hérités de nos ancetres et qui font notre culture bantou.
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