La taxe qui visait les retraits bancaires et les services de mobile banking, avec un taux de prélèvement de 0,5% sur les transferts d’argent effectués via les opérateurs de téléphonie mobile, défendue par le ministre de l’Economie de la Transition, Mays Mouissi a finalement été rejetée à l’unanimité par l’Assemblée Nationale.
C’est officiel, l’Assemblée nationale de la Transition a voté contre la taxe sur les retraits bancaires et les services de mobile money. Une décision perçue comme une victoire pour les consommateurs farouchement opposés à cette mesure, et surtout l’Association gabonaise des usagers de banque (AGUB).
En effet, Gildas Ndzengue Mbomba, président de l’Association gabonaise des utilisateurs de banques (Agub), avait exprimé son mécontentement lors de la proposition de ladite taxe par le membre du gouvernement en affirmant que la taxe sur les dépôts inciterait les abonnés à éviter les dépôts bancaires formels, préférant le cash.
Pour le président de l’Association gabonaise des utilisateurs de banques, cette situation entraînerait une diminution des transactions financières électroniques et favoriserait le développement de réseaux parallèles de transfert d’argent, créant ainsi un marché informel qui pourrait nuire notamment à l’économie gabonaise.
Rappelons que cette taxe visait à instaurer un prélèvement de 0,5% sur toutes les transactions électroniques supérieures ou égales à 10000 FCFA. Elle aurait concerné les opérations de retraits, paiements électroniques et transferts nationaux ou internationaux, réalisés via des plateformes telles qu’Airtel Money et Mobicash.
L’application de cette mesure finalement rejetée par les députés de la Transition aurait permis au gouvernement de générer de nouvelles recettes fiscales. Le ministère de l’Économie prévoyait de collecter 26 milliards de FCFA par an pour financer des projets prioritaires du Plan national de développement de la Transition (PNDT).
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